26 septembre 2009
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denis,
le premier jour
En ce moi de mai 1977, ma mère m’annonce : « Denis, tu parts cet été camper en colo, à Pierrevert » Pierrevert connais pas, même pas entendu parler, et pourtant enfants des colos, à 9 ans je les avais déjà toutes faites : Castelane, ST de Valdeblore, la Bollène de Vésubie, Super Besse, donc juillet ça sera Pierrevert, et en plus je partirai seul. La veille du départ, avec ma mère, nous avons fait tous les magasins de sport à la recherche d’un coussin gonflable demandé dans le trousseau, coussin trouvé chez " Vitalis sport" puis à la confection du panier repas, le tout mis dans mon sac à dos .le soir tout était prés, sac de couchage, lampe de poche, gourde, trousse de toilette, mais je ne comprenais pas pourquoi il y avait 1kg de sucre et 1 rouleau de papier wc,mais bon ,je me couchais tôt car lever à 6h30 pour un départ prévu à 7h30.Le fameux rassemblement avait lieu au début du quai ,en face de " l’école des variétés". Arrivé sur les lieux vers 7h15, il y avait un rassemblement de "scouts", un éventail de sac à dos les uns plus beaux que les autres, et certains maintenues droits à l’aide de tubes en alu incorporés, d’où dépassait le sac de couchage, tout le monde se connaissait et rigolait déjà. Certains avaient des chapeaux de cow-boys, d’autres des casquettes façon "tour de France», et d’autres vêtues de "Marcel" et enfin plusieurs guitares rangées soigneusements.Et moi j’étais seul avec ma valise en cuire beige et mon énorme sac à dos, je connaissais personne, absolument personne. Il faut dire qu’une grosse partie de la colo venait des "variétés". Puis j’aperçu mes copains de foot Stéphane Giacoletto et Hervé Marmenteau, sauvé j’étais plus seul.7h30 tout le monde dans le bus, bus d’époque avec fenêtres coulissantes au-dessus des sièges et 2 toits ouvrants, un peu plus de 3h de route et nous voici enfin arrivé sur la place du village ou nous attendaient des employés municipaux, pour décharger et emmener nos bagages dans leur "camion benne" Et ensuite un long serpent de colons s’étirait sur la route menant à la colo, salué par des villageois heureux de nous revoir. Pendant que les employés municipaux déchargeaient nos bagages aidés par les plus costauds, nous prenions notre pic-nic, mais pourquoi un mono passait parmi nous avec une grosse gamelle en récupérant nos reste ? Un ancien m’expliqua que c’était pour le repas du soir. Et tout d’un coup, stupeur, là, face à moi me fixant du regard j’aperçu la sœur jean-michel, la sœur en personne à plus de 200 km de chez moi, il faut dire que la sœur était notre bête noire à la cantine de la rue de la Turbie,ça commence bien !Mais un petit" bonjour Denis" avec le sourire qui va avec, me rassura. Une fois le repas pris, les choses sérieuses pouvaient commencer,réunient devant le réfectoire, les valises posées sur les tables, les monos commencèrent par récupérer le fameux kg de sucre et rouleau de papier wc,en faite c’était la tradition, nos effets personnel mis de cotés, les gourdes accrochées aux porte-manteaux, nous emportions nos valises dans un énorme marabout bleu ,pour les déposées sur des lits de camps. On pouvait enfin se diriger vers le terrain des tentes. Sur place une 15 de tentes, marabouts numérotés nous attendaient, un mono muni d’une liste nous attribua la notre, et oui en ce temps là, on nous placés d’office dans les tentes et mélangés, anciens et nouveaux. Moi je me suis retrouvé avec 3 anciens qui malins m’indiquèrent ma place dans la tente, « toi tu dors au fond », connaissant rien, j’éxcute.L’installation finie, chapeau, gourde et pull autour de la taille, on parti se dégourdir les jambes sur de petites buttes pelées, au bas de la colo, à 200 mètres, on m’indiqua "c’est les dunes”. Un petit jeu tranquil,puis un pénible retour à la colo sous un soleil brulant et une rude monté ,après un repas ‘Legé, on a faits une veillée, assis en rond dans le réfectoire, on a chanté ‘Bienvenue, bienvenue chez nous…….’puis à tour de rôle on s’est présenté à nos camarades, et enfin Marius pris la parole, puis prononça cette phrase « on chante la prière du soir » et la tout le mode se leva se pris ‘bras dessus bras dessous’ et d’une seule voix s’éleva ‘seigneur, rassemblés prés des tentes pour, saluer la fin du jour…….. Ce fut un très grand moment, puis un long cortège de lampes de poche se dirigea vers les tentes sous un ciel éclairé de milliers d’étoiles et 5 mn après on dormait.
Published by denis
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Témoignages