Dimanche 26 juin,
au chant du coq, un mini bus gris était déjà sur la route reliant Monaco à Pierrevert,à l’intérieure la fameuse brigade verte « des enfants de Pierrevert », Denis, les frères Puons, Laurent et Albert, Jean-Marc, ainsi que les frères Elena, Steph et Yann, et surprise et oui, le toujours jeune Mr Minioni dit ‘’le président’’. Nous sommes partis les débroussailleuses en bandoulières, scies, cisailles, tronçonneuses à la main, afin d’exterminer les mauvaises herbes et branches encombrantes. A notre arrivée au camp de base, un petit déjeuner copieux nous attendait, puis réunion de l’état major (Denis et Marc) pour attribuer à chacun une tache bien précise, Laurent et Yann débroussailleuse direction terrain de jeux, Albert et jean- marc râteau meme direction pour un ratissage, le président débroussailleuse direction terrain des tentes suivi de Steph, râteau à la main. Pour l’état major, Marc au fourneau pour la collation de 11h, Denis, nettoyage de la gouttière et de l’arrière de la maison. On se sentait investis d’une mission, préparer le terrain pour le démarrage du camp. Le travail dura deux heures, deux heures de chaleur et de dur labeur, mais le jeu en valait la chandelle, car le 52 camp de Pierrevert sera prêt.
11h retour à la cuisine pour la collation, fatigués mais contents de nous, malgré les pertes considérables que nous avions enduré, les soldats Laurent, Yann, et René dit ‘’ le président’’ on cassé durant cette mission de haute importance et à mainte reprise le fil de leur machine.
Une collation richement garnie, pissaladière maison, vin du pays, mais vite avalée car la mission n’était pas finie, pendant que René dit le ‘’président’’ avec Yann continuaient le terrain des tentes, Laurent s’attaquait au marabout, Denis, Albert, Steph et Jean-Marc ont nettoyé les abords du camp, rien n’était laissé au hasard.
12h30 le nettoyage complet du camp était enfin terminé, une dernière mission, nous a été confié, sortir toutes les tables et les chaises, et les installées, aussitôt demande aussitôt fini.
Après le nettoyage des troupes, dans l’eau de la source, qui coule toujours et bien fraiche, l’apéritif était servis sous l’œil envieux de Denis, (conducteur du mini bus ne pouvait être servis),et après le fameux bon appétit on passa à table, pour un repas,et quel repas... fleure de courge, daube en sauce avec ses tagliatelles, plateau de fromage, et la fameuse salade de fruits du camp ,que toute la France nous envie, le tout accompagné d’un vin rosé du pays (toujours sous l’œil de Denis) un véritable festin .Un dernier regard sur le grand terrain de jeux de notre enfance, et à ce moment la nostalgie nous a gagnée, et le cœur serré on a du partir, se promettant de venir sentir l’air du camp, les cris des colons, les ohé des moniteurs, le bon appétit de midi.
Et oui Pierrevert restera à jamais en nous.
La brigade verte