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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 20:39
Les traditions de Noël en Provence
Pour les fêtes de noël voici quelques traditions.

les Santons
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ci-dessus "santons Gilli "de Manosque

Michel GILLI, manosquin d'origine, a appris son métier d'artisan en 1979 chez le santonnier FOUQUE à Aix en Provence. Il se forme chez lui pendant 3 ans et crée en même temps sa propre collection. Puis il s'installe dans la Rue Grande à Manosque, boutique ouverte toute l'année.Depuis, il a créé pas moins de 250 modèles, personnages, animaux et accessoires compris, que Michelle, sa femme, s'applique à peindre à la peinture à l'huile, pratique peu courante chez les santonniers.La taille de ses santons varie entre 6 et 10 cm."Il leurs donne à chacun une touche personnelle en les représentant en mouvement, ce qui complique un peu la création", nous explique-t-elle. 
Il participe aussi depuis de nombreuses années à des marchés aux santons et foires de Noël comme ceux de Sceaux (au sud de Paris), Nice et Porticcio.Michel GILLI est toujours à la recherche de nouveaux personnages à installer dans la crèche.
Parmi ses créations personnelles, on trouve le coupeur de lavande, le cancre, la maîtresse d'école, la femme aux melons ou encore le vigneron, parfois demandées par des associations ou clubs de Manosque.Cette année, il nous propose
 La Manosquine aux olives,
créée avec le concours du Rode Osco Manosco, groupe folklorique de Manosque.L'association a donné à Monsieur GILLI toutes les explications sur ce costume porté par les membres féminins du Rode dès sa création.«Ce santon est inspiré du costume composé par Misé BUS, fondatrice du Rode, après de nombreuses recherches», nous confie Jeannine MOLLET, présidente du Rode.«Autrefois, les femmes portaient une jupe piquée par-dessus un jupon, un corselet de drap ou de velours noir lacé sur une chemise blanche, un tablier noir plissé, et une coiffe à la «mitronne» (coiffe portée à l'origine par les femmes qui allaient faire cuire le pain et tranformée par Misé BUS en coiffe de fête).Michel GILLI espère que ce nouveau santon figurera en bonne place dans les crèches familiales, d'autant plus que la Manosquine porte à l'Enfant Jésus la bonne huile d'olive de notre terroir ainsi qu'un panier d'olives.Voilà enfin une compagne au Manosquin aux olives, santon créé lui, en 2006...
Présentation officielle du dernier né de la Collection Gilli (avec la participation du Rode Osco Manosco)
le 29 novembre à 11 h devant la boutique de Michel GILLI 
N'oubliez pas ! Des dizaines de santons vous attendent déjà pour agrémenter votre crèche :
crbst dsc00578
SANTONS GILLI - 27 Rue Grande - 04100 MANOSQUE
Tél. : 04.92.72.40.86
Ouvert : du mardi au samedi, de 8 h à 12 h et de 14 h à 19 h
http://santons.gilli.free.fr/index.html

"La Manosquine" un modèle unique déjà très prisé

Michel Gilli a conçu un santon à la demande du Rode Osco Manosco

Tablier tissé en coton noir et coiffe de travail notamment pour pétrir le pain,

Tablier tissé en coton noir et coiffe de travail notamment pour pétrir le pain, "La Manosquine" porte le costume de 1935, à l'époque de la création du Rode Osco Manosco.

 

 

Elle porte un tablier tissé en coton noir, un corset lacé et une coiffe à la mitronne. Une tenue qui rappelle vaguement quelque chose, non? Mais bien sûr! C'est un costume du Rode Osco Manosco. Mais pas n'importe lequel.

Celui d'une époque lointaine, lorsque ce groupe folklorique a été créé, par Misé Bus, dans les années 1935. Et c'est une Manosquine qui le porte. Enfin plutôt "La Manosquine", un santon confectionné par Michel Gilli, à la demande de la présidente du Rode Osco, Jeanine Mollat, en janvier 2008. "C'était l'occasion de faire revivre une époque et Michel est toujours à la recherche de nouveaux modèles, souligne-t-elle. Il existe bien l'Arlésienne dans les crèches, la Manosquine sera notre ambassadrice."

  Michel Gilli a travaillé à partir de modèles vivants et de photos anciennes respectant les particularités du costume. Sculptée et modelée dans de l'argile, la figurine est ensuite passée à 950° au four et peinte à l'huile. "C'est beaucoup plus joli et ça résiste mieux au temps", explique le santonnier. Une véritable spécificité puisque très peu de santonniers utilisent cette technique. Jouve, à Luynes et Fouque à Aix usent de ce procédé.

 C'est d'ailleurs Paul Fouque qui a tout appris à Michel: "C'est là-bas que j'ai débuté avant de venir m'installer à Manosque", confie-t-il, modeste. Depuis 1980, il a confectionné 300 modèles et les vend dans son magasin de la rue Grande. Et si Michel crée, Michelle, sa femme, peint les petits personnages avec délicatesse. Déjà, "La Manosquine" connaît un vif succès. "Nous en avons fabriqué 300 environ de deux tailles différentes (6 et 10 cm) et nous allons certainement être en rupture de stock."

Une jolie collaboration entre le Rode Osco Manosco et ce santonnier qui permettra à "La Manosquine" de perpétuer l'histoire de la culture provençale.

Histoire des santons 

La tradition de la crèche de Noël trouve son origine au Moyen-Âge.
En effet, c'est Saint-François d'Assise qui aurait le premier, en 1223, mis en scène la nativité dans son église de Greccio, en Italie.
Les personnages furent alors joués par des gens du village, les animaux étant réels.
Cette "crèche vivante" a donné naissance à une tradition qui s'est perpétuée, mais les "acteurs" ont été très largement remplacés par des personnages en bois, en cire, en carton pâte, en faïence et même en verre. 
Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises au XVIe siècle.

 
 
Après la révolution française qui a entrainé la fermeture des églises et la suppression de la messe de minuit, les représentations publiques de la nativité furent discontinues.
C'est alors qu'en Provence des petits personnages, les "santoun" ou "petits saints", ont été créés pour qu'une crèche de Noël puisse fleurir dans l'intimité du foyer de chaque famille provençale.
Les santons sont devenus, à travers le monde, les ambassadeurs de la tradition Provençale.
Chaque santon est réalisé à la main, ce qui en fait un objet artisanal unique.

Il est de tradition aussi de faire aussi:

 

Tout commence le 4 Décembre, jour de la Ste Barbe, c'est le départ de la période dite “Calendale” qui ne s'achèvera qu'à la Chandeleur le 2 février. Entre ces deux dates, c'est une succession de traditions, de fêtes, de rites et de coutumes qui sont plus ou moins suivies selon les villages, selon les familles.

Le 4 décembre, il faut faire germer des grains de blé dans trois soucoupes couvertes de coton humide. Si les tiges poussent droites et vertes, l'année sera prospère.

La tradition provençale fait durer les fêtes de Noël 40 jours, de la Sainte Barbe à la Chandeleur. C'est en effet dès le 4 décembre que l'on dispose dans les foyers provençaux une petite soucoupe dans laquelle on plantera des lentilles ou du blé. Les premières pousses serviront à décorer la crèche, tout en symbolisant la prospérité de la famille pour l'année à venir. Les anciens exprimaient cet espoir par le dicton " "Quand lou Blad vèn bèn, tout vèn bèn" (Quand le blé vient bien, tout vient bien). Lorsque les fêtes arriveront à leur terme, le blé sera ensuite replanté aux bords d'un champ déjà ensemencé, pour favoriser la prochaine récolte. Dans le Var, la tradition voulait également que l'on conserve un peu de ce blé qui, une fois séché, serait jeté dans le feu de la cheminée les soirs d'orage.

Mais les fêtes de Noël en Provence, c'est également la mise en place de la crèche, représentation d'un village idéal. Inventée au XIIe siècle en Italie, par St François d'Assise, lacrèche deviendra un élément incontournable de la tradition provençale dès les XVIIe. On y dispose tous les éléments de la vie quotidienne : les maisons, les fours à pain, les puits, les moulins... Et aussi les santons, figurines de terre qui symbolisent tous les corps de métier de la Provence.

Le soir du 24 décembre est également l'occasion de se régaler selon des rites très précis :

Lou Cachio-Fio

cette tradition consiste à enflammer une véritable bûche de bois. Le maître des lieux verse par trois fois sur la bûche (tirée d'un arbre fruitier) du vin cuit en prononçant une bénédiction en provençal. Ensuite, accompagné du plus jeune de la famille, il fera trois fois le tour de la pièce avant d'aller enfin déposer la bûche dans l'âtre. ("cacha" : allumer ; "fio" : le feu)

Le gros souper

Le "gros souper" de la veillée de Noël est paradoxalement composé de sept plats maigres, en hommage aux sept douleurs de Marie. On y présente des légumes, des soupes, et du poisson avec de l'anchoïade. La viande y est interdite.

Les treize desserts

Avec la fougasse, les nougats et les fruits de saison on sert les fruits secs, symbolisant lesquatre ordres mendiants. Nous en donnons le détail dans cette page sur les recettes provençales.

Avant ces délices, les provençaux se seront réunis à la Messe de Minuit, où se déroulera la cérémonie du Pastrage, présentation d'un agneau à l'autel, accompagné de récits des bergers.

 

 LA CRECHE ET LES SANTONS 

  

Pour préparer la crèche, de nombreuses foires aux santons s'organisent dans toute la Provence dès mi Novembre. Le vrai santon du provençal “Santoun” (petit saint) est en argile, il est crée artisanalement à la main et avec amour. Les santons doivent ensuite prendre figure humaine, une allure, un caractère et même un rang social…

Ils représentent les habitants du village se rendant à la crèche : joueurs de pétanque, marchands de poisson, docteurs, boulangers, bergers … La crèche authentique est en fait une représentation idéale du village provençal et de son petit monde. Cette tradition est présente dans chaque département de la Provence mais plus forte dans les Bouches du Rhône.

 

 LES MARCHES DE NOEL

Durant tout le mois de décembre, les marchés de Noël s'installent dans chaque ville, et vous permettent de préparer Noël agréablement. Gastronomie, artisanat, décoration et idées cadeaux s'étalent dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
Les marchés en plein-air vous offrent souvent le vin chaud à la cannelle pour vous réchauffer. Vous trouverez de quoi préparer les traditionnels repas de Noël qu'ils soient à la provençale ou pas : Les dindes et foie gras côtoient les plats du gros souper provençal et des 13 desserts.

  

 

  LA VEILLEE DE NOEL:LE GROS SOUPER ET LES TREIZE DESSERTS

 

 

Le gros souper est servi le soir de Noël, avant de se rendre à la messe de minuit. Rien n'est laissé au hasard, il y a une symbolique derrière chaque plat et les chiffres sont importants :

 La table est couverte de 3 nappes blanches - 3 pour les 3 personnes de la Trinité - avec 3 chandeliers blancs allumés et 3 soucoupes de blé germé de la Ste Barbe. Surtout pas de gui réputé porte-malheur…!

 Le gros souper est paradoxalement composé de 7 plats maigres en souvenir des 7 douleurs de Marie, il est servi avec 13 petits pains suivi des 13 dessertsreprésentant la Cène avec les 12 apôtres et Jésus.

Les plats maigres servis diffèrent d'un coin de Provence à l'autre, on retrouve souvent la carde et le céleri, le choux-fleurs, les épinards et la morue, l'omelette, les escargots, la soupe à l'ail … mais jamais de viande uniquement des poissons, des coquillages, des gratins, des légumes, des soupes, de l'anchoïade. La seule abondance est celle des treize desserts.

 Les treize desserts sont dégustés au retour de la messe, ils resteront sur la table pendant les 3 jours suivant, jusqu'au 27 Décembre :

 

 les 4 mendiants : figues sèches (Franciscains), amandes (Carmélite), raisins secs (Dominicains) et noix (Augustins),

 les dattes : symbole du Christ venu de l'Orient,

 les nougats (le noir et le blanc) pour le pénitent blanc et le pénitent noir selon certains, pour d'autres le nougat blanc, doux et onctueux représente la pureté et le bien, le nougat noir plus dur et cassant évoque l'impur et les forces du mal…

 la fougasse à l'huile d'olive (la pompe) : galette ronde aplatie à l'huile d'olive,

 la pâte de coing ou fruits confits
 les oreillettes (petite gaufre légère et fine),

 les fruits frais : mandarines, oranges, poires, raisins et melons d'hiver conservés pour cette occasion.

 

Les traditions s'achèveront à l'épiphanie, date à laquelle il faudra mettre le blé directement en terre…

 

Les Treize Desserts

 

01- LA POMPE À HUILE (fougasse)
02- LE NOUGAT BLANC 
03- LE NOUGAT NOIR
LES 4 MENDIANTS: 
04- LES NOIX OU NOISETTES (symbole des moines Augustins)
05- LES FIGUES SÈCHES (symbole des moines Franciscains)
06- LES AMANDES (symbole des Carmes)
07- LES RAISINS SECS (symbole des Dominicains)
LES FRUITS FRAIS:
08- LES DATTES
09- LES ORANGES 
10- LES MANDARINES 
11- LES POMMES
12- LES POIRES
13- LES RAISINS FRAIS

 

De nombreuses variantes existent qui remplacent l'un ou l'autre de ces desserts par un produit plus courant dans une commune.

 

Beignets de fleurs de courgettes

 

Pour 4pers
la pâte ; comme ci dessus
16 fleurs de courgette
rincer délicatement les fleurs
les essuyer tout aussi délicatement
les tremper dans la pâte
les plonger dans la friture
les sortir une fois dores
et les déposer sur du papier absorbant
ces beignet se mangent salés en accompagnement 
ou sucrés en dessert

 

Anchoïade

 

L'Anchoïade, un plaisir du midi qui sent bon le soleil. 
Cette recette est en réalité un accompagnement de légumes, de poissons ou de viandes, mais elle est communément employée à l'apéritif, servie sur de petites tartines grillées.
Temps préparation : 20 min.
Pour 4 personnes :
- 200 grammes d'anchois au sel,
- 2 gousses d'ail,
- 1 cuillère à café de vinaigre,
- 15 cl d'huile d'olive,
- Poivre noir au moulin.

PREPARATION :
Nettoyer les filets d'anchois et les ouvrir dans le sens de la longueur. 
Enlever la colonne centrale et la queue, rincer. 
Piler dans un mortier les filets d'anchois, l'ail, le poivre et le vinaigre. 
Verser l'huile en fin filet et monter ainsi la pommade
Servir sur des tranches de pain grillé. 
Conserver au frais recouvert d'un peu d'huile d'olive.

 

Tapenade

 

Cette délicieuse pâte destinée à être tartinée sur une tranche de pain grillé est composée de câpres, d'olives noires dénoyautées et d'anchois à l'huile d'olive. L'ensemble est broyé dans un mortier ou mixé, goûter et rectifier l'assaisonnement, ajouter un filet de la meilleure huile d'olive. Dégustez, c'est prêt !

Soupe au pistou

 

La soupe :

 800 g de haricots blancs frais écossés, 2 oignons moyens, 2 clous de girofle, 2 branches de thym frais, 2 gros poireaux, 300 g de carottes, 80 g de céléri-branche, 100 g de navets, 400 g de haricots verts mange-tout, 500 g de pomme de terre, 800 g de courgettes, 2 belles tomates bien fermes, 150 g de macaronis, sel, poivre

 


Le pistou

 : 10 gousses d'ail, 3 douzaines de feuilles fraîches de basilic, 100 g de parmesan fraîchement râpé, 50 g de gruyère, 25 cl d'huile d'olive vierge, 1 pincée de gros sel. 

 
Préparation

: 3 heures et 15 minutes pour 8 personnes environ. 
Dans une grande marmite, verser environ 4 litres d'eau, ajouter les haricots blancs, les oignons en quartiers piqués de clous de girofle et le thym. Laisser cuire à frémissement pendant 20 mn. Pendant ce temps, éplucher et couper les poireaux en rondelles, les carottes, le céléri, les navets, les haricots verts, les pommes de terre en gros cubes, les courgettes. Les tomates épépinées, sont laissées entières avec la peau. Lorsque les haricots blancs ont cuit 20 minutes, ajouter les poireaux, les carottes, le céléri, les navets et laisser cuire 15 mn. Introduire ensuite les haricots verts, les pommes de terre et les tomates. Saler, poivrer et laisser sur le feu jusqu'à ébullition. Ajouter les macaronis et poursuivre la cuisson pendant une quinzaine de minutes. 
Préparer ensuite la pommade de pistou. Pour cela, couper en petits morceaux les gousses d'ail dégermées. Ajouter le gros sel, piler le tout dans un mortier puis ajouter les feuilles de basilic ciselées. Lorsque la préparation est homogène, méler les deux fromages râpés puis en tournant légèrement à la fourchette, y incorporer l'huile d'olive. Lorsque les légumes dans la marmite sont cuits, retirer le thym et les oignons, verser dans une soupière le contenu en y mélangeant la préparation du pistou, servir aussitôt.

 

Aïoli

4 gousses d'ail, 1 jaune d'oeuf, 1/2 verre d'eau, huile d'olive vierge, sel, poivre. 
Commencer par piler les gousses d'ail épluchées pendant 5 minutes, elles ne doivent plus avoir de consistance. Ajouter 1 jaune d'Suf, l'écraser avec l'ail et commencer à ajouter l'huile petit à petit. Lorsque la masse devient épaisse, ajouter 1/2 cuillère à café d'eau, saler, poivrer et rajouter de l'huile. Chaque fois que la masse devient très solide, il faut ajouter un peu d'eau, mais lorsque la quantité suffisante est obtenue, l'ensemble doit être assez ferme de telle façon que le pilon tienne debout dans l'aïoli. Préparation et cuisson : 15 minutes pour 4 personnes.

Clafoutis provençal

- 1 chèvre frais de 200 g type petit Billy 
- 250 g de tomates cerises (ou à défaut tomates bien en chair) 
- 1 courgette 
- 20 cl de lait 
- 4 œufs 
- sel, poivre, muscade, une poignée de ciboulette 
- graisser un moule en terre 
- émietter le fromage 
- disposer les tomates cerises coupées en deux (face coupée vers le haut) 
- passer au mixer (grille carottes râpée) la courgette 
- disposer sur l'ensemble fromage – tomates 
- battre ensemble les 4 œufs et le lait 
- saler, poivre, muscader 
- ajouter la ciboulette coupée aux ciseaux 
- verser sur les légumes
Mettre à four 180° 35 à 40 mn 
Servir avec une salade verte.

Pissaladière

La pissaladière (pissaladiera en dialecte nissart) est une spécialité culinaire de la région niçoise. Trop souvent considérée comme une variante de pizza, elle n'a pourtant pas grand-chose à voir avec celle-ci. La vraie pissaladière est confectionnée avec de la pâte à pain et ne comporte jamais de tomate, bien que cette variante soit vendue en tant que telle. Elle se vend traditionnellement chez les boulangers.

Outre la pâte à pain, elle est surtout composée d'un lit d'oignons qui ne doivent jamais être trop cuits : on les passe à la poêle avant de les mettre sur la pâte, en évitant soigneusement tout brunissement (une cuisson à la casserole ou à la cocotte est préférable).

La pâte à pain et l'oignon peuvent suffire, mais la vraie pissaladière ne saurait être faite sans pissalat, sorte de pâte ou de crème salée faite à partir de poutine (alevins de poissons, dont la pêche est sévèrement réglementée), qui a d'ailleurs donné son nom à la spécialité. De plus en plus, on remplace le pissalat par de la crème d'anchois ou des filets d'anchois. Enfin, on a coutume d'ajouter à la pissaladière des olives noires, les caillettes (petites olives noires de Nice).

 

 

  bonnes fêtes a tous

denis

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Published by denis