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  • : organiser des loisirs et proposer des séjours de vacances à des enfants et adolescents particulièrement issus d’un milieu social défavorisé.

La veillée

 

 

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Juste enorme! Merci a toi marius et aussi a tous ceux qui ont fait que pierrevert existe et continue d'exister... je suis rempli d'émotions en regardant ces images de notre enfance et je suis heureux et chanceux d'avoir pu y participer. Tous ces visages, ses noms qui me rappelle tant de moments extraordinaires.. wouah c'est loin mais c'est incroyable comme ces moments ont pu laisser des tracés dans nos vies.Un grand merci a marc torsoli et ceux qui aujourd'hui contribue a la vie de ce camp niché au coeur de la provence mais surtout dans mon coeurHier soir je me suis chanté tout le carnet de chants et c'est incroyable a quel point ces paroles étaient enfouis au fond de moi.pendant 1 heure j'ai chanté doucement ces chansons a mes enfants qui dormaient. 
Et puis en ya regardant de plus près je me
 suis fait la remarque "ces chants étaient quand même bien a gauche".Chiffon rouge, deserteur..... des paroles de liberté, de partage, de courage... et je me suis demandé comment chacun d'entre nous avait construit sa vie et si ces messages avaient influencé nos vies.
En tout cas pour moi je me suis essayé de faire un parralele entre mes idéologies de cette époque et ce que j'ai pu faire jusqu'à aujourd'hui. 
Malheureusement je suis bien loin d'avoir réalisé ces rêves de nature, partage qui me donnait tant d'espoirs en ce temps la. 
Je me suis laissé manger par cette société de consommation pour avoir une belle maison une belle voiture et tant d'autres choses inutiles. Bien sur a côté de ca on essaye de donner une image Cool de soi même. 
Maïs en réalité... 
Ah oui j'ai une Audi A4 toutes options un chalet a valberg, une harley au garage, je sors dans les restaurants chics ici ou ailleurs dans des vêtements de luxe. 
Maïs est ce vraiment ça le message que Marius voulais nous faire passer? 
Alors que mes souvenirs les plus beaux sont ces moments ou l'on prenait le goûter une tranche de pain et une barre de chocolat ou de pate de fruits et hop on repartait le sourire aux lèvres rejouer dans la cabane ou au terrain de foot, ces moments ou l'on se tenait tous par les épaules pour chanter bonne nuit sous les étoiles juste a proximité de notre campement, cette exitation de préparer les jeux olympiques sans réélle compétition, ces matinées ou nous aprenions a fabriquer des pots en terre glaise ou a faire du macramé. 
Oui. Tout ces instants magiques étaient d'une simplicité enfantine que nous avons laissé perir doucement au profit de quoi? 
Avons nous éduqué nos enfants dans cette esprit? Ou plutôt nous avons choisi les meilleures Écoles ou la base de l'enseignement est la compétition. Etre le meilleur en délaissant les autres 
Avons nous envoyé nos enfants a pierrevert ou plutôt dans des colos plus sophistiqué car nos enfants ont besoin d'Internet et non pas de terre glaise 
Juste une question? (Chanson)
Voulez vous me dire pourquoi nous n'avons pas suivi le chemin du bonheur ou nous etions? 
Quelque soit les choix que nous avons fait et cela sans jugement aucun je souhaite a tous les amis de pierrevert une belle et heureuse année 
Juste eu envie de partager mes impressions 

 

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Published by jeunesse&avenir - dans La veillée
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Grâce à Gaby Gabrielli qui me l'a prêté, j'ai pu scanner le carnet de Chants que nous avions dans les camps et les colos que nous faisions dans les années 50/60 sous l'égide de Marius Grassi, alors curé à la cathédrale.
Au rez de chaussée de la maison 
où il habitait, au n°4 de la rue Bellando de de Castro, nous avions le local de notre groupe où était entreposé tout le matériel que nous utilisions pour nos camps et sorties : tentes, matériel de cuisine, etc.
Et notamment la fameuse Ronéo à encre de Chine qui nous permettait d'éditer les documents tapés sur les non moins fameux stencils. Que de mains et de vêtements noircis à cause de l'encre que crachait cette machine infernale (on était loin des imprimantes laser multifonctions que nous utilisons aujourd'hui).
Tout cela pour vous donner une idée du gigantesque travail qu'a constitué l'édition à plus d'une centaine d'exemplaires de ces Carnets. La finition (piqûre et agrafes) s'est faite chez notre sellier Serra (le papa de Ghislaine et Claude) à la rue des Roses. Il réparait aussi nos tentes canadiennes souvent en mauvais état au retour des Grands Camps de juillet dans les forêts européennes et de la Colonie d'août à Pierrevert.
Voilà, tous ces souvenirs et beaucoup d'autres ont refait surface en ayant ce Carnet entre les mains, 60 ans après avoir participé à sa création (preuve de la solidité de la fabrication).
Petite remarque : ces chansons que nous connaissions par cœur à l'époque, et encore pas mal maintenant, étaient chantées lors des marches, des veillées et autres feux de camp.
Merci encore à Gaby de l'avoir conservé (je dois sans doute en avoir un aussi, mais où ?) et prêté pour que nous puissions en profiter aujourd'hui.

Carnets de chants : "les origines" par Charly Perisi

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Published by jeunesse&avenir - dans La veillée
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Jeune Abbé,Marius Grassi a été nommé aumônier à l’hôpital de Monaco en 1946/47

En parallèle à ses attributions, il avait envie d’apporter aux enfants du quartier UN PLUS.

A l’époque, nous étions 6 garçons et 3 filles.nos distractions étaient à la mesure des moyens de nos parents qui travaillaient dur, pour presque rien, car il ne faut pas oublier, nous étions juste à la sortie de la guerre.

Marius nous réunissait chaque semaine. Il aimait le cinéma et nous aussi.il nous projetait, avec son vieil appareil, des petits films : charlots, dessins animés, westerns et bien évidemment, des documentaires sur la montagne, sa grande passion.il rêvait déjà de nous y amener.

Par la suite, nous avons eu l’impression que dans cette grande dimension, en pleine nature, sur les sommets, nous étions plus près des étoiles.

C’est ainsi qu’un petit groupe s’est formé .Nous avions tous une motivation et Marius était en quelque sorte notre ‘’premier de cordée’’.Les ECUREUILS étaient nés.

Il nous a aussi initiés à la lecture, nous prêtait des livres sur la montagne, la vie des guides avec tous les efforts et l’abnégation que cela comportait…..

Faire partie d’un groupe c’était nouveau pour nous. Comme signe distinctif, nous avions choisi d’avoir un foulard vert bordé d’un liseré jaune. Un jeudi sur deux, Marius nous emmenait en promenade dans la nature : au col d’Eze, au Mont-Agel.nous faisions aussi des sorties instructives : visite du musée des papillons, rencontre avec les pères Franciscains…

En 1949 Marius fut nommé Vicaire à la cathédrale de Monaco, et ‘’l’Enfance Populaire’’ fit le jour. Ski en hiver avec nos moyens :nous louions à la Tram de Nice, un vieux bus avec un vieux chauffeur, des skis et des luges Rue de Lille et nous partions à la découverte des gorges du Var, avec un arrêt à Touet,gorges du Cians,Beuil,Les Launes,Valberg.

Retour par les gorges du Daluis, Entrevaux, Puget Théniers.Le trajet était commenté.

L’été, c’était les ‘’camps volant’’.Le premier, en 1949 fut le camp en Italie. Bien pensé et étudié avant de partir. Base de départ : le ‘’Foreston’’ à Allos.

Il fut difficile : tout à pied par les montagnes. Nous dormions dans les granges ou à la belle étoile. En 1950, le camp des Basses et Hautes Alpes : plus confortable, avec tentes à trois places, à abside. Base de départ : le ‘’Foreston’’ à Allos.

1951, le camp en Haute-Savoie, merveilleux mais certains jours si difficiles, j’ajouterai que nos réunions de travail se faisaient au premier étage du presbytère, dans l’appartement de Marius, au grand dam de Monsieur le curé et de sa bonne que nous dérangions par nos allées et venues.ils n’avaient jamais vu cela.

Marius faisait bouger les choses, en quelque sorte, il dérangeait la tranquillité de la nomenclature en ayant malgré tout, la discrète et subtile bénédiction de son Evêque.

Pour terminer et pour tout grouper, je dirai que lorsque nous campions, le soir après le diner, nous nous installions en cercle, autour du feu de bois, nous faisions le compte-rendu de la journée, suivi de l’autocritique. Cela se terminait par des chants à plusieurs voix, accompagnés d’harmonicas.la prière du soir aussi chantée, était la seule de la journée.

La suite, c’est quarante autres  années :

Jeunesse et Avenir et la Provence de Giono pour couronner le tout.

Ces quelques lignes, je les ai écrites afin de perpétuer son souvenir :

Ce fut un Homme au service des autres et aussi un serviteur de Dieu.

                      

               Freddy Fratti,Cap  d’Ail

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